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Ninouch vie

Ninouch vie
  • Ninouch envie ou Ninouch en vie. Terrassé par l'adresse en jonglage verbal de mes contemporains blogueurs, pris de remord d'avoir un jour abandonné l'écriture pour les sciences, présomptueux au point de penser que je suis encore capable de participer
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22 novembre 2006

Quiche en chanson

quicheHier soir, soirée chez Y.

Thème : quiche et chanson blind test. Le principe : nous étions 15, répartis en trois équipes, et des chansons passaient au hasard dans une liste de 3000 : la première équipe qui trouvait l'interprète marquait un point. Pour que le jeu soit réellement équitable, les types de chansons étaient réellement variés, de U2 à Philippe Risoli en passant par Louis Jouvet et Noir Désir.

Je ne connaissais qu'un des collègues de Y mais je me suis assez bien fondu dans l'ambiance. Et ce qui devait arriverdoroth_ arriva, je ne pu me cacher longtemps. Les trois seuls interprètes que je réussi à reconnaître avant les autres furent : Abba (pour le côté gay), les Inconnus et... Dorothée. J'ai honte à postériori. Cette soirée a en tout cas permis de me confirmer que je suis une quiche en chanson !!

Autre sujet qui me mit mal à l'aise : le copain (temporaire, toujours avec Y) de Y, complètement bourré, m'a semblé me chauffer méchamment pendant toute la soirée. Ca ne me gêne pas plus que ça que l'on me chauffe, au contraire, c'est plutôt que je craignais que Y ne s'en énerve. Y et moi avons terminé à essayé de convaincre le copain de Y que je ne pouvais pas rester pour aller prendre un dernier verre avec lui au bar d'en bas... situation assez suréaliste !

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20 novembre 2006

Fais du feu dans la cheminée

feuHIer soir, soirée chez moi au coin du feu en compagnie de S+v, MR et D. Tartiflette et gâteau à la cardamome et au chocolat.

Ca faisait longtemps que je n'avais passé une soirée aussi reposante...

19 novembre 2006

De l'importance des expressions imagées

picardieHier soir, retrouvailles avec le Picard et sa fée chez la Peste.

Notre dernière rencontre s'était soldée à mon goût sur une note plutôt discordante.

La Peste nous avait invités ainsi que MR et B passer un week end dans sa maison de campagne. Depuis quelques temps, elle ne tarissait pas de critiques sur MR, sous n'importe quel prétexte, aussi futile soit il. Elle l'avait malgré tout invité, victime de la discordance des calendriers de ses perfidies et de ses envies. Ce we fut une véritable torture.

Elle avait passé son temps à critiquer MR auprès de moi, n'osant jamais l'affronter, l'évitant tout juste. MR lui, me quittait rarement, m'aidant à la cuisine, tandis que les autres se la coulaient douce. Je pense que la Peste était surtout jalouse des relations assez proches que j'entretiens avec MR. Bref, je craquais à la fin du we, et la Peste fut la victime de ma première réelle colère ; j'en tremblais d'indignation. Au milieu de tous les reproches que je lui adressais, les critiques incessantes de MR qui participait aux tâches ménagères tandis que le Picard était choyé dans son absence d'activité. Je pensais qu'il n'avait rien entendu, ayant pris le soin de nous mettre à l'écart pour mettre les choses au point avec la Peste.

Hier soir, je le croisais en arrivant dans le couloir. Il se contenta de me dire : "je ne devais pas te casser la gueule, toi ?".sable Au cours du repas, il renouvela son trait d'humour sans appel et fit référence à trois reprises au fait que je l'avais traîné dans le sable et le gravier. Je ne savais que penser, dans la mesure où  l'assistance était nombreuse et peu d'invités pouvaient savoir de quoi il retournait.

Tout s'éclaira lorsqu'il précisa que nous nous y étions mis à deux pour le traîner dans le sable. Le flash d'un coup et la tension qui s'évanouit. MR et moi l'avions effectivement littéralement traîné dans le sable et le gravier, en représailles d'une crasse anodine qu'il nous avait faite. Il n'avait rien entendu.

L'image de l'expression avait son importance.

18 novembre 2006

Amitié en question

david_et_olivierHier soir, soirée chez S+v bien que ce soit MR qui invitait.

Distance peut être imaginée, peut être réelle de S, que je n'avais pas vu depuis presqu'un mois. Elle ne semblait pas particulièrement intéressée par une quelconque conversation avec moi, et restait suffisamment légère pour juste rigoler à mes traits d'humour. Situation étrange dont je n'avais jamais envisagé la réalité. Parallèlement, je sais qu'elle voit beaucoup D, auquel j'ai fait une crise de jalousie ignoble la semaine dernière... je crois que je lui reprochais plus de voir S que de ne pas me voir moi.

Un jour, S+v m'ont demandé où Noé et moi nous étions rencontrés. Ne voulant pas particulièrement assumer toute unebar partie de ma vie dont je ne suis pas vraiment fier, je leur répondis que nous nous étions rencontré dans un bar. D et B, qui étaient informés de la réalité, se sont mis à couiner, révélant mon mensonge. Je crois qu'ils m'en veulent de ne pas être totalement franc avec eux, surtout que D ose tout leur dire.

J'avoue ne plus savoir quoi faire pour essayer de réparer les choses. Ils comptent réellement, mais revenir avec la vérité tomberait tellement abruptement... et puis pourquoi devrais je me sentir contraint de leur dire tout ?

Étrange sentiment que la trahison amicale, celle qui fait disparaître son objet par demande d'exclusivité.

17 novembre 2006

Reprise de la lutte blogienne

Hier soir, j'ai repris mon blog...

De longs mois intenses en travail m'avaient presque fait oublier son existence et surtout le plaisir d'écrire. Je précise, je n'éprouve pas un intense plaisir à écrire tous ces posts, j'ai bien conscience de leur intérêt poétique et littéraire très limité. Mais parfois, quelques mots, quelques expressions laissées ça et là redonnent l'espoir de pouvoir se remettre à l'écriture, la vraie, un jour.

J'ai d'abord relu les posts d'août et j'ai alors réalisé tout ce que j'avais oublié de cette époque pourtant si peu lointaine. Je crois qu'en fait je vais continuer ce blog par égoïsme, comme beaucoup d'entre nous, mais surtout pour garder une trace de ce que j'ai pu ressentir, de mes activités passées, des gens que j'ai côtoyés. Il est aussi intéressant de voir que ce dont je peux me souvenir à posteriori est si différent de ce qui m'avait marqué le lendemain...

Je resterai néanmoins frustré à la lecture du blog de Matthieu (http://matthieux.blog.lemonde.fr/matthieux/) si délicat, si torturé, et dont la vie semble tellement remplie, turbulente... vivante ! Je n'atteindrai jamais non plus je pense le niveau d'audience de fcrank, qui m'a à deux reprises encouragé à écrire un blog (http://fcrank.neufblog.com/).

La lutte blogienne continue néanmoins...

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17 novembre 2006

Scène de susceptibilité

mise_en_sc_neHier soir, dixième répétition de théâtre, en qualité de metteur en scène. Mise en scène de F, mon ex, ce contraire de moi, mon opposé en tout, avec lequel j'ai pourtant passé 4 ans et demi de vie intense, forte en rebondissements, en disputes violentes, en bouderies diverses. A côté, la vie avec Noé me semble une rivière apaisée, lente et paresseuse, sans soubresaut. La vie de F avec son copain depuis notre rupture semble avoir pris les mêmes orientations tranquillisantes.

F n'aime pas être dirigé. F est cadre, a du succès, est appelé à un avenir professionnel brillant. F n'a jamais aimé qu'on lui impose quelque chose. Bref, F a toujours eu du mal avec ses metteurs en scène. Mais il se trouve que cette année, son metteur en scène est en plus son ex, celui avec lequel il a vécu une relation sinon passionnée, du moins turbulente.rivi_re

Alors, F jouant mal hier soir, il a attaqué la méthode de mise en scène. Je me suis retrouvé défendu par les quatre autres acteurs, pitoyable, n'osant trop répliquer. Il n'attendait que ça, une réplique de ma part, pour lancer les hostilités rampantes, larmoyantes, putrides.

Il m'a rappelé tard dans la nuit pour m'expliquer ce qui le dérangeait dans ma méthode. Il pensait que je lui faisais la gueule. Il m'a invité à manger la semaine prochaine.

Je ne lui faisais pas la gueule, j'avais juste réalisé que ses critiques étaient parfaitement fondées. Il avait raison. Et ça, jamais je ne le reconnaîtrai !

19 août 2006

Le secret des rêves

freudHier soir, j'ai réussi à motiver quatre amis pour aller voir La Science des Rêves. Ce film est bon. Tout simplement. Esthétiquement très réussi, avec cet onirisme enfantin, ce retour permanent aux montages, collages, aux cadeaux de fêtes des mères qui parsèment le film. Le film a délibérément, il semble, décidé de laisser de côté les aspects plus sexuels des rêves (mis à part un épisode sur une photocopieuse). L'histoire est parfaitement montée, laissant à deux reprises le spectateur indécis sur le monde dans lequel le personnage se trouve réellement. D'ailleurs, je n'en ai vu qu'un seul après une discussion avec V+s, j'ai réalisé que la scène où son calendrier "désastrologue" est célébré, entouré de hauts parleurs en forme d'oreille, était tout aussi ambiguë.

Ce matin, le film avait fait son effet. Je me suis réveillé à 7 h 40 au bruit de pas du gamin de mon voisin du dessus. En me replongeant sous la couette, je me suis abandonné à un mélange de rêves et de réalité. Je rêvais que le couple habitant dans la cours venait voir ma terrasse (que je n'ai pas) pour discuter bricolage. Après avoir lavé un plat à gaufres, je me rendais chez ma voisine pour récupérer ma caisse à chat (je n'ai pas de chat non plus). Sa fille m'amenait dans la chambre de sa mère que je trouvais au lit avec une jeune femme qui me parla italien (je ne parle pas italien). Nous nous sommes mis à rire car je la connaissais d'ailleurs. Je rentrai chez moi avec ma caisse à chat pour trouver mon voisin du dessus me suggérant de faire un diagnostic bruit. Il a en plus voulu acheter ma cave (celle-là, je l'ai !).

Belle performance !

16 août 2006

Chocolats et messages

chocolatHier soir, je découvrais avec ravissement toutes les choses que Noé a voulu laisser avant son départ pour marquer son territoire. Ce week end de randonnée sans lui a laissé la voie libre à une vague de déprime qui l'a ravagé.

Ne captant aucun réseau au milieu des montagnes, j'ai découvert lors de mon retour à la civilisation sans fils cinq messages, un par jour, traces de l'évolution de son attitude à mon absence. Le pic de déprime, samedi, s'est résolu dans un repas improvisé avec Mlle C, belle de jour comme de nuit, animal superbe et blessé, dont la connaissance vous tire une fierté inutile et imbécile mais si compréhensible... Finalement, comme à chacun de ses exils long terme à l'étranger, il m'indiquait hier soir que tout allait bien là bas, que la communauté internationale semblait l'avoir déjà accepté et que son directeur de thèse appréciait les quelques pages sorties avec effort de son acharnement au travail.

Comme si ces messages ne suffisaient pas, je découvrais sur le palier de l'appartement une livraison de chocolats aux amandes et de fruits confis, avec un petit mot doux. Tout sauf dans les habitudes de Noé qui méconnait les petites attentions de ce type. Je crois que la déprime a dû être sévère...

15 août 2006

Randonnée jurassique

JuraHier soir, fin de la dernière étape d'une rando de quatre jours. MR a merveilleusement tout organisé mais je le soupçonne d'avoir une fois de plus bénéficié de sa "trop" bonne étoile qui malgré sa pasivité à la vie, l'emmène de succès en succès, malgré tout ce qu'il peut en dire.

Il aura plu trois jours sur les quatre et en termes de premières expériences 1/ de rando 2/ de camping, pour Mlle M je crois que l'on peut difficilement faire pire... malgré cela, la progressivité des étapes, la beauté des paysages et surtout cet espoir systématique, qui ne nous quitte jamais que cette goutte de pluie est la dernière qui nous touchera de la journée ont réussi à la convaincre qu'elle aimait la randonnée. Au point de vouloir acheter dès maintenant l'ensemble du matériel nécessaire. Je pense qu'il faudra encore quelques entraînements, et mon dos et mes genoux gardent un souvenir cuisant de cette montée gravie à trois reprises : une fois en éclaireur, une fois avec mon sac et une fois avec le sac de Mlle M qui restait tétannisée par la raideur de la pente. Belle expérience !

Le Jura, c'est beau, mais le Jura c'est vert. Je crois que l'on pourra conclure ce week end ainsi. Et cette verdure n'est pas innocente.

Cette coupure fut l'une des plus efficaces que j'ai connue depuis bien des années. Les randonnées camping présentent l'intérêt qu'à force de se concentrer sur des problèmes vitaux : nourritures insuffisantes, pluie, froid, fatigue, on en oublie les petits tracas quotidiens : commande urgente du chef, mesquinerie ou ambition des collègues, couleuvres avalées à défendre une position avec laquelle nous sommes en désaccord. Tout cela s'est envolé en quelques heures ! Rien de tel que le manque...

13 août 2006

Confessions sur tapis de sol

campingHier soir, après une première journée ardue de randonnée jurassienne sous la pluie, MR et moi même devisions sous la tente, tandis que nos trois acolytes étaient déjà plongés dans un sommeil réparateur ponctué des flotch flotch des toiles qui se vident.

Mine de rien, nous avons transgressé les barrières naturelles de MR, tous ses blocages qui lui ont donné la réputation d'une personne impénétrable et que nous ne sommes que quelques uns à avoir, parfois, eu le privilège de soulever discrètement mais toujours très furtivement. B, qui faisait semblant de dormir au début, me confia le lendemain qu'il était très surpris d'entendre MR se dévoiler, alors qu'il fut son camarade de promotion quatre années durant.

Après une heure du matin, heure à laquelle heureusement B avait cessé ses écoutes indiscrètes (son ronflement me rassura sur ce point), MR s'ouvrit complètement et m'annonça l'impensable, ce pour quoi je me serais damné il y a dix ans, lorsque mes sentiments pour lui était ce que j'avais alors ressenti de plus fort. MR se posait la question de son éventuelle bisexualité. Je fus complètement boulversé. Je demeure réellement "puzzled". Je ne sais même pas s'il s'agissait d'un appel, son comportement avec moi m'ayant paru plus qu'équivoque à partir de ce moment. Mais peut être ai je souhaité qu'il paraisse équivoque. Mlle M en tout cas me surpris à plusieurs reprises le couvant des yeux...

Je crois que j'ai failli lui sauter dessus pour l'embrasser...

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